Un forum africain sur la paix et la sécurité prévu les 21 et 22 octobre à Lomé

La capitale togolaise sera encore sous les feux du projecteur. La 1ère édition de « Lomé Peace and Security Forum » se tiendra les 21 et 22 octobre prochains. Cet évènement est une initiative chef de l’Etat, Faure Gnassingbé qui vient conforter l’engagement du Togo à travailler, de concert avec les autres États du continent, les organisations d’intégration régionale, l’Union africaine, les Nations Unies et l’ensemble des autres partenaires, à la préservation de la paix et de la stabilité continentales.

La première édition de « Lomé Peace and Security Forum » est organisée autour du thème «Comment renforcer les transitions vers la gouvernance démocratique en Afrique ?».

L’évènement qui intervient un mois après le lancement de l’Alliance Politique Africaine (APA) par le gouvernement et la tenue de sa première conférence ministérielle le 03 mai dernier à Lomé, s’inscrit dans la dynamique des initiatives africaines qui répondent au besoin pour le continent d’œuvrer davantage pour la consolidation de la paix et l’édification de la sécurité collective dans un environnement marqué par l’émergence de nouvelles zones de tension et la complexité des défis sécuritaires due à l’expansion de la menace terrorisme et à l’actualité de la criminalité transnationale organisée.

Des représentants des gouvernements africains et non africains, des experts de haut niveau, des acteurs des organisations de la société civile, du monde académique, des médias, des organisations internationales, des milieux d’affaires et des organisations professionnelles y sont attendus.

« Lomé Peace and Security Forum vise à développer un nouveau prisme de compréhension et de lecture des transitions politiques en tenant compte des contextes et des dynamiques de leur émergence, ainsi que des enjeux et défis cruciaux relatifs au renforcement de la gouvernance démocratique en Afrique”, indique les pouvoirs publics dans un communiqué dont Empreinte News a copie.

Pendant deux jours, les participants vont discuter, entre autres, des facteurs de fragilité des institutions en Afrique, des défis de la construction d’institutions solides, d’édification et de renforcement de l’État de droit, du rôle des organisations régionales et internationales dans l’accompagnement des transitions politiques, des défis politiques liés à la consolidation de la gouvernance démocratique en période de transition et ceux d’ordre sécuritaire auxquels sont confrontées les transitions politiques en chantier sur le continent.

A l’issue, une série de propositions et de recommandations pertinentes serait faite par les participants et orientée vers la consolidation de la paix, le renforcement du système sécuritaire africain et de la gouvernance démocratique, la construction d’institutions fortes et l’État de droit et une meilleure appréhension du rôle des organisations multilatérales dans le suivi des transitions.

 

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