La couverture sanitaire universelle est un gage de développement durable en ce sens qu’elle vise à faire en sorte que tout le monde, peu importe le rang social et le milieu de résidence, ait accès à des services de santé de qualité sans avoir des difficultés. Le processus implique l’élimination des barrières comme la faible accessibilité financière, le manque de centres de santé, l’absence de programmes fiables, etc.
C’est à cela que se dévoue le Togo qui a fait du chemin au cours de la dernière décennie. Pour l’année 2023, ce sont des milliards qui sont prévus pour la cause.
Le gouvernement projette les dépenses pour assurer la couverture santé universelle à 21 milliards de francs CFA selon la loi des finances exercice 2023. C’est une somme qui est en augmentation de 10% rapport aux 19 milliards de francs prévus en 2022.
Pour précision, c’est une dotation qui représente 16% des ressources totales allouées au ministère de la Santé qui s’élèvent à 127 milliards de francs. Il y a alors de réelles chances que le montant dédié à la couverture universelle garantisse l’accès de tous aux soins de santé.
C’est une nouveauté pour faciliter la mise en œuvre du projet d’assurance maladie universelle. L’assurance-tontine est confiée à l’organe de référence en la matière : l’Institut national d’assurance maladie (Inam). C’est un outil dont les cibles sont des couches sociales non couvertes par les mécanismes d’assurance classiques dans le secteur informel.
Et ce depuis 2012. L’Inam a mission de proposer des mécanismes de prévoyance collective pour aider les citoyens à faire face à des situations comme la maladie, la vieillesse, l’invalidité, les charges de famille, le chômage. Il couvre les risques liés à la maladie, aux accidents et maladies non professionnels, à la maternité des agents publics et de leurs ayants droit.
De 2012 à 2022 les bénéficiaires des prestations de l’Inam sont passés de 209 243 à 426 866 avec des consultations de l’ordre de 405 319. Le mécanisme prend en charge entre 80 et 100% des frais en termes de consultation, hospitalisation, aide à l’achat des médicaments.
Il ne fait aucun doute que la voie est déjà balisée pour atteindre le but final qui est de soutenir les ménages à faire face à la maladie et à s’épanouir dans la société.