Au Burkina Faso, les récoltes de la campagne agricole 2024/2025 dépassent au total 9 millions de tonnes. Il s’agit d’une hausse importante par rapport aux années précédentes qui devrait réjouir le président de transition, Ibrahim Traoré.
Au Burkina Faso, les récoltes céréalières dépassent 6 millions de tonne
Tout d’abord, les récoltes céréalières ont eu une augmentation de 18,05% par rapport à la campagne précédente et de 21,03% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Le Burkina Faso a déjà produit 6 077 227 tonnes. Ce chiffre devrait augmenter d’ici la fin de la campagne.
Pour les autres cultures vivrières comme le niébé, le voanzou, l’igname et la patate, la production est évaluée à 1 262 311 tonnes.
Il s’agit d’une hausse de 16,46% et de 34,49% par rapport aux mêmes périodes de référence.
En ce qui concerne les cultures de rente, leur production provisoire est chiffrée à 1 981 794 tonnes. Dans les détails, le Burkina Faso a produit 668 359 tonnes de coton, 812 966 tonnes d’arachide, 376 959 tonnes de sésame et 123 527 tonnes de soja.
Cela représente une augmentation de 11,17% par rapport à la campagne précédente et de 21,14% par rapport à la moyenne quinquennale.
Malgré les caprices climatiques, les performances remarquables observées dans la plupart des cultures s’expliquent par les mesures d’accompagnement initiées par le gouvernement, notamment dans le cadre de l’Initiative présidentielle pour la campagne agricole 2024/2025 et de l’Offensive agropastorale, ainsi que par les efforts soutenus des producteurs.
Sur le plan des besoins céréaliers, l’estimation du taux de couverture apparent est de 111,5% pour cette campagne contre 97,4% lors de la campagne précédente. Ce taux masque toutefois des disparités régionales : quatre régions sont déficitaires, une est en équilibre, et huit affichent un excédent.
Enfin, la production de biomasse fourragère est estimée à 14 930 341 tonnes de matière sèche, contre un besoin de 17 826 157 tonnes, révélant un déficit au niveau national avec des variations géographiques marquées.
En somme, ces résultats traduisent une progression notable malgré les défis, offrant des perspectives prometteuses pour la sécurité alimentaire et le développement rural au Burkina Faso.