Après sa retraite sportive, contre toute attente, Didier Drogba a décidé de vivre en Côte d’Ivoire plutôt qu’en France.
Un choix de vie qui a surpris de nombreuses personnes à Abidjan et en dehors.
Dans un entretien accordé à RFI, Didier Drogba a révélé enfin la raison pour laquelle il a décidé de vivre avec sa famille en Côte d’Ivoire plutôt qu’en France.
Lire ci-dessous, l’intégralité de sa déclaration sur la question :
C’est pour ça que vous vivez plutôt du côté d’Abidjan désormais ? Et en Côte d’Ivoire ?
Oui, parce que j’ai quand même vécu 15 ans, loin de la fondation. Donc quand on a une fondation comme ça, qui porte son nom, il faut être là au quotidien pour vraiment comprendre les enjeux, et pour avoir un meilleur impact. Donc, c’est aussi une des raisons pour lesquelles je suis là-bas.
Et ce que vous faites avec la fondation sert-il aux politiques ? Autrement dit, est-ce qu’avec le gouvernement, les autorités ivoiriennes, mais peut-être africaines, il y a des collaborations ? Est-ce qu’on vous prend comme modèle ?
Je ne sais pas. En tout cas, c’est vrai qu’on est amené à travailler avec pas mal de gouvernements, puisqu’on veut avoir un impact plus large. Donc, on travaille beaucoup de manière étroite avec le ministère de la Santé en Côte d’Ivoire, avec le ministère de l’Éducation aussi, puisqu’on a un programme d’alphabétisation numérique qui va être lancé.
On fait le lancement de nos activités le 12 décembre à Abidjan. Et c’est un lancement qui va nous permettre de travailler sur pas mal de pays africains. Il y aura 11 ministres de l’Éducation de la sous-région qui seront présents pour voir un petit peu ce qu’on fait.
L’objectif, c’est de combattre, de réduire le taux d’analphabètes en Afrique. Et de se servir du numérique. Il y a par exemple une jeune structure qui a créé une application qui permet d’apprendre à lire en cinq mois.
Pour nous, c’est génial parce qu’on permet à la dame qui travaille au marché d’apprendre à lire et à compter sans avoir été à l’école. On éduque les populations comme on peut. C’est notre petite contribution au développement de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique.