Le richissime multimilliardaire nigérian, magnat du ciment et maintenant du pétrole Aliko Dangote vient de poser son dévolu sur l’Angola, pays d’Afrique.
En effet, l’homme d’affaires nigérian vient d’annoncer un plan d’investissement colossal en Angola.
L’annonce intervient à la suite de sa rencontre avec le président João Lourenço à Luanda.
Concrètement, le groupe d’Aliko Dangote envisage un triple investissement d’envergure en Angola, comprenant l’implantation d’une unité de production de ciment, l’acquisition de blocs pétroliers et une participation significative dans le raffinage de pétrole brut.
Il n’est plus à préciser que cette diversification ne vient pas de nulle part. Et pour cause, il est possible de l’inscrire dans la continuité de l’expansion panafricaine du groupe, déjà présent dans onze pays du continent.
Notons que le groupe porte un intérêt particulier porté au projet de raffinerie de Lobito, dans la province de Benguela.
Et pour cause, cette installation, dont la capacité de traitement prévue est de 200 000 barils par jour, s’annonce comme un projet phare pour le pays qui cherche à renforcer son autonomie énergétique depuis son retrait de l’OPEP.
La structure de gouvernance proposée prévoit une participation majoritaire de 70% pour les investisseurs privés dont ferait partie le groupe de Dangote, tandis que Sonangol, l’entreprise pétrolière nationale, conservera une participation stratégique de 30%.
De plus, l’initiative fait écho au succès récent de Dangote au Nigeria, où le groupe a inauguré la plus importante raffinerie d’Afrique, un investissement colossal de 20 milliards de dollars pour une capacité de traitement de 650 000 barils quotidiens.
L’expertise acquise dans ce projet titanesque pourrait s’avérer déterminante pour la réussite de l’entreprise angolaise.
Quant au secteur du ciment, l’expertise de la société nigériane n’est plus à notifier. Ainsi, l’arrivée de Dangote promet véritablement de dynamiser le marché local de la construction.
Bien que les détails financiers de ces investissements n’aient pas encore été dévoilés, l’ampleur du projet laisse présager des retombées économiques significatives pour l’Angola.
Au-delà des aspects purement industriels, ces investissements devraient générer des emplois, favoriser le transfert de technologies et contribuer à la diversification économique du pays.