Le travail de mineurs reste pénible et dangereux. Les hommes et les femmes qui exercent ce métier doivent être constamment sur leur garde.
Le mercredi 4 décembre 2024 de nouveaux corps ont été remontés de la mine de Stilfontein en Afrique du Sud.
La mise se situe à 150 kilomètres au sud-ouest de Johannesburg. Elle est entourée par les forces de l’ordre sud-africaines qui cherchent à faire sortir les mineurs communément appelés « zama zamas ».
En effet, un blocus fut imposé sur la mine désaffectée de Stilfontein par la police depuis des semaines. Dans la mine en question, se trouvent des centaines de mineurs cachés au fond. Ils ont difficilement accès aux premières nécessités du quotidien.
Les « zama zamas » sont des mineurs travaillant dans l’illégalité, parmi eux, une grande majorité sont des clandestins venus des pays environnants.
Plus tôt cette semaine, six corps sans vie ont été remontés à la surface. Les corps sont sortis le 3 et 4 décembre 2024. Ces personnes vivaient avec leurs familles. Ces dernières sont très inquiètes pour leurs proches.
Ainsi, ils tentent par tous les moyens de leur apporter des vivres, mais le blocus autour est très renforcé par la police. Toutefois, prenant en compte la valeur de la vie humaine, la justice a permis qu’une aide d’urgence parviennent aux « zama zamas ».
Néanmoins, il parait que les forces de l’ordre ne veulent pas respecter la décision de justice. Selon une association locale qui a saisi de nouveau la justice cette semaine à ce propos.
La police avancerait comme raison l’existence « de chefs de gangs lourdement armés, présents dans les galeries, et qui confisqueraient l’eau, la nourriture et les médicaments acheminés au compte-goutte depuis la surface ». La situation demeure stagnante et les vies des mineurs toujours en périls.