Sénégal : la France de nouveau tourmentée ! Le pays reconnu coupable de…

Le passé colonial est marqué par de forts événements. Le jeudi 28 novembre 2024, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye déclarait qu’Emmanuel Macron avait officiellement reconnu le « massacre » de Thiaroye survenu le 1ᵉʳ décembre 1944.

Après des décennies de silence puis de jeu de mots, le gouvernement français a enfin reconnu l’événement comme un massacre.

Pour Maïté Renan, fille de Doudou Diallo tirailleur sénégalais, « c’est un premier pas très important ».

Elle continue en disant qu’« on est passé du qualificatif de « rébellion » ou « d’insoumission » à la reconnaissance que ces personnes ont été victimes, au moins, d’une bavure ».

Elle aurait voulu que son père soit témoin de cet événement : « Je pense que cette reconnaissance aurait été quelque chose d’important pour mon père. »

Toutefois, il reste des zones d’ombre sur cette affaire. Certains trouvent qu’ « il manque des informations, soit cachées, soit perdues » comme Émilien Abibou, petit-fils d’Antoine Abibou.

Le 1ᵉʳ décembre 2024, alors que l’on a commémoré au Sénégal les 80 ans du massacre, des questions restent posées. « Combien de tirailleurs étaient présents ? », « Qui a tiré le premier ? », « Combien y a-t-il eu de victimes ? »

Et surtout, le massacre était-il prémédité ? François Hollande avait déclaré en octobre 2012 que c’était « une répression sanglante », aboutissant à la mort de 35 soldats « qui s’étaient battus pour la France ».

Mais pour les enfants de tirailleurs, c’est bien un « massacre » qui a eu lieu ce jour-là. Les avis se partagent. Le bilan serait plus lourd, avec environ 400 morts selon certains historiens.

Pour les descendants, cette reconnaissance manque de poids. Des actions doivent être menées pour honorer leurs pères et grands-pères, comme le souhaite Biram Senghor.

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