BRICS : Donald Trump veut finir avec le groupe ; la stratégie déployée va vous étonner

Donald Trump, le futur président américain envisage des sanctions économiques massives envers  le groupe des BRICS qui rassemble notamment le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.

 Cette confrontation révèle les tensions croissantes entre les États-Unis et ce bloc économique qui remet en question la suprématie du dollar.

La menace formulée par Donald Trump sur Truth Social ne laisse aucune place à l’ambiguïté :des droits de douane de 100% frapperont les pays des BRICS s’ils persistent à vouloir créer leur propre monnaie.

 Cette réaction musclée traduit l’inquiétude américaine face aux tentatives répétées des BRICS de contourner le dollar dans leurs échanges commerciaux.

Les pays membres développent depuis plusieurs années des mécanismes alternatifs de paiement et leurs propres institutions financières pour réduire leur dépendance au système monétaire occidental.

Un projet monétaire commun aux fondations fragiles

Les divergences au sein même des BRICS fragilisent leur ambition monétaire commune. Vladimir Poutine a récemment tempéré les ardeurs des partisans d’une devise unique lors du sommet de Kazan, jugeant le projet prématuré.

 Cette prudence reflète les défis considérables qu’implique la création d’une monnaie commune entre des économies aux caractéristiques distinctes.

 L’abandon partiel de souveraineté monétaire qu’exigerait une telle union soulève des réticences parmi les membres, malgré leur désir partagé d’ériger un système financier multipolaire.

Les menaces de Donald Trump envers les BRICS préfigurent une politique commerciale offensive

Le président élu multiplie déjà les avertissements, promettant notamment des droits de douane de 25% sur les importations mexicaines et canadiennes.

 Ces mesures, conditionnées à des exigences en matière de lutte contre l’immigration clandestine et le trafic de drogue, inquiètent les économistes.

La perspective d’une guerre commerciale généralisée, initiée par Trump avant même son investiture le 20 janvier, fait planer le risque d’un ralentissement économique mondial.

Le futur locataire de la Maison Blanche transforme ainsi la politique douanière en instrument de pression diplomatique, bouleversant les équilibres commerciaux internationaux.

source