Guinée-Équatoriale/Affaire Baltasar : le gouvernement passe à l’acte ; plusieurs ministères seront désormais équipés de…

Après le scandale de Baltasar qui a éclaté en Guinée-Équatoriale, le gouvernement est passé à l’acte. Désormais, plusieurs ministères seront équipés de caméras de surveillance.

Cette initiative du gouvernement de la Guinée-Équatoriale fait suite à la diffusion de vidéos compromettantes mettant en scène Baltasar Ebang Engonga, ancien directeur de l’Agence nationale d’investigation financière, impliqué dans des actes intimes enregistrés dans des bureaux gouvernementaux.

Ces vidéos, massivement partagées sur les réseaux sociaux, ont non seulement choqué l’opinion publique, mais aussi mis en lumière des abus dans l’usage des espaces administratifs.

Le président Teddy Nguema a pris des mesures fermes en réponse à cette crise, annonçant la mise en place d’un système de vidéosurveillance dans tous les bâtiments publics.

Cette décision s’inscrit dans une politique de « tolérance zéro » visant à garantir l’utilisation appropriée des lieux de travail officiels.

Les caméras, qui fonctionneront en permanence, serviront non seulement à dissuader les comportements inappropriés, mais aussi à surveiller les activités quotidiennes des fonctionnaires pour préserver l’éthique et l’intégrité au sein des institutions publiques.

En parallèle, le gouvernement a lancé des enquêtes pour identifier les responsables d’autres abus présumés. Baltasar Ebang Engonga, qui a été incarcéré pour une affaire de détournement de fonds publics, a fait l’objet de critiques encore plus vives après la diffusion de ces vidéos.

Sur les réseaux sociaux, l’affaire a suscité un vif débat et des parodies qui ont encore davantage terni l’image des institutions du pays.

Certains citoyens se disent sceptiques quant à la capacité des autorités à mettre en œuvre de véritables réformes structurelles.

Néanmoins, l’installation de la vidéosurveillance est perçue comme une première étape importante vers une gestion plus rigoureuse et transparente des ressources publiques.

Ce scandale pourrait marquer un tournant dans la manière dont les institutions équato-guinéennes fonctionnent. Si les mesures prises par le gouvernement se traduisent par des résultats concrets, elles pourraient restaurer une partie de la confiance perdue auprès des citoyens.

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