Burkina Faso : vers la réduction des prix des produits de grande consommation

Au Burkina Faso, les citoyens peuvent espérer une diminution des prix des produits de grande consommation dans les mois à venir. Le gouvernement vient de redynamiser l’organe chargé de cette mission.

En effet, le Conseil des ministres a pris un décret pour actualiser le fonctionnement du Cadre de Concertation Tripartite (CCT) sur les produits de grande consommation ce 20 novembre 2024.

Cette mesure intervient dans le cadre des réformes institutionnelles visant à renforcer l’efficacité de ce mécanisme essentiel à la régulation des prix.

Un cadre de dialogue inclusif

Le CCT, initialement créé par décret en 2011, a pour mission de réunir les acteurs clés du marché : le gouvernement, les opérateurs économiques et la société civile (syndicats, associations de consommateurs).

Son objectif principal est de proposer des prix consensuels pour les produits de grande consommation, équilibrant les intérêts des consommateurs et ceux des opérateurs économiques.

Ce cadre a permis, au cours de la dernière décennie, de promouvoir une concurrence saine et loyale, garantissant ainsi le bon fonctionnement du marché interne.

Pourquoi une révision ?

Après dix ans d’existence, plusieurs réformes institutionnelles et administratives ont modifié la composition des parties prenantes.

Certaines structures initialement membres du CCT n’existent plus, nécessitant une adaptation des textes pour refléter cette nouvelle réalité.

Le décret adopté vise à intégrer ces changements tout en renforçant les attributions de la partie gouvernementale.

Cela permettra une meilleure coordination et une réponse plus adaptée aux défis liés à la régulation des produits essentiels.

Vers un marché mieux régulé

Grâce à ce décret, le CCT disposera désormais de textes réglementaires modernisés et alignés sur les besoins actuels du pays.

Cela devrait améliorer sa capacité à répondre aux attentes des consommateurs tout en assurant une concurrence équitable sur le marché.

Ce nouveau cadre témoigne de l’engagement des autorités à garantir une gestion transparente et équilibrée des prix, essentielle pour le bien-être des populations et la stabilité économique du Burkina Faso.

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