Debordo Leekunfa : « Quand je suis arrivé dans la musique, mon apparence physique faisait jaser et tout le monde se demandait… »

L’artiste ivoirien, Debordo Leekunfa, est revenu sur ses débuts dans la musique. Arrivée dans l’arène musicale avec une apparence physique plutôt atypique, il était sujet de conversation.

« Quand je suis arrivé dans la musique, mon apparence physique faisait jaser. Tout le monde se demandait : “C’est qui ce chétif ? C’est qui ce petit monsieur ? Qu’est-ce qu’il a en lui ?”

Certains pensent que le charisme, c’est une question de barbe, de style, de bling-bling ou d’apparence.

Mais non ! Le charisme, c’est ce qu’on dégage intérieurement. Malgré les moqueries et la banalisation, je suis resté serein, car je connaissais le potentiel musical que je possédais.

Dès que j’ai commencé à partager mon univers musical, les gens m’ont adopté naturellement, et je les ai enveloppés dans ma vibe.

J’ai toujours été relax, succès ou pas, je reste le même. La seule différence, c’est que les appels incessants fatiguent parfois, et ça peut donner l’impression qu’on se prend la grosse tête.

Mais en réalité, nous sommes simplement victimes de ce que Dieu nous a accordé.

Dans mon cas, c’est le talent musical. Ce n’est pas toujours facile, mais on fait avec, et surtout, on reste reconnaissant », a déclaré Debordo Leekunfa.

L’ex-ami de feu DJ Arafat s’est aussi confié sur son enfance. Il avoue qu’il vient d’une famille où on lui a appris à garder ses sentiments pour lui seul. Aujourd’hui, avec l’aide de Dieu, il se sent plus fort et plus confiant.

« Je me livre assez peu sur mon enfance à cause de mon éducation. J’ai été éduqué de façon à ne pas trop parler et à garder les choses au sein de la famille. C’est une forme de protection et de formation familiale.

Ça n’a pas été facile, mais on a réussi à surmonter. C’est difficile à expliquer, et je n’ai pas envie d’offenser ma famille. Je pense que beaucoup de personnes peuvent comprendre cela.

Je préfère ne pas parler de mes parents pour éviter de toucher certaines sensibilités ou de faire pleurer des gens.

Je garde donc cette souffrance de l’enfance en moi, tout en m’efforçant de ne pas déranger la sensibilité des autres.
Aujourd’hui, je me sens fort parce que je mets tout dans les mains de DIEU. »

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