Le Conseil de Dialogue et de Partenariat (CDP) Togo-France a organisé, ce mercredi à Lomé, un petit-déjeuner d’échanges sur le thème : « Développement durable des territoires : dynamiques et opportunités de la coopération décentralisée entre le Togo et la France ». Cet événement a réuni une cinquantaine de professionnels du développement territorial, d’acteurs de la coopération décentralisée, ainsi que des maires et élus locaux, dans un cadre propice aux discussions et à l’échange d’idées.
Cette rencontre, qui en est à sa deuxième édition, visait à examiner les enjeux et défis auxquels sont confrontées les collectivités territoriales togolaises, tout en explorant les nombreuses opportunités offertes par la coopération décentralisée entre le Togo et la France. L’objectif était également de mettre en lumière des initiatives concrètes et réussies de cette collaboration et leur impact direct sur le développement des territoires togolais. Un état des lieux de la coopération décentralisée entre le Togo et la France a ainsi été présenté.
Pour Frederick Tsatsu, président du CDP Togo-France, cet événement se voulait avant tout un « laboratoire d’idées » pour encourager les acteurs locaux à s’engager dans des démarches de coopération décentralisée. « Nous souhaitons que ces échanges servent de catalyseur pour la mise en œuvre de projets ayant un impact concret sur le terrain », a-t-il précisé.
Dans un contexte de besoins locaux de plus en plus pressants, la coopération avec la France permet de mobiliser des ressources et des savoir-faire qui profitent directement aux populations. Le ministre de l’Aménagement et du Développement des Territoires, Joseph Gomado, présent à cette rencontre, a souligné l’importance de pérenniser cette coopération en exploitant toutes les opportunités associées. « Nous aspirons à une coopération de plus en plus adaptée et durable. La France a une histoire commune avec le Togo, et il est essentiel que notre pays en profite dans un partenariat gagnant-gagnant », a-t-il affirmé.
Ce petit-déjeuner a également été l’occasion pour certains représentants des collectivités du pays, notamment celles de Lac 1, Kloto 1, Zio 2, ainsi que de l’ONG PADIE, de partager avec l’audience leurs expériences et les dynamiques établies avec leurs homologues français dans le cadre de cette coopération décentralisée. Les échanges ont mis en avant des projets concrets qui, au-delà des simples intentions, ont contribué à des transformations visibles dans les infrastructures, la gestion de l’eau, et même les programmes éducatifs locaux. « La coopération décentralisée ne se limite pas à la construction d’infrastructures, elle va au-delà. C’est un véritable mariage entre deux collectivités territoriales », a déclaré le maire de Lac 1, Alexis Aquereburu.
La Faitière des Communes du Togo a enrichi les débats en apportant une vision globale des besoins des communes togolaises, qui aspirent à une coopération de plus en plus adaptée et durable.
La rencontre s’est clôturée par une session de questions-réponses, permettant au public de préciser ses attentes et d’évoquer les perspectives pour l’avenir de cette collaboration.