Au Togo, les coupures d’électricité sont souvent dues à des problèmes d’approvisionnement en gaz naturel, essentiel pour produire l’énergie électrique.
Actuellement, le Togo dépend principalement du Nigeria pour son gaz, mais cette source ne suffit plus pour répondre aux besoins croissants du pays.
Pour assurer cet approvisionnement, le Bénin, le Ghana, le Nigeria et le Togo avaient signé en 2003 un accord pour construire un gazoduc, appelé le Gazoduc de l’Afrique de l’Ouest, afin de transporter le gaz du Nigeria vers les trois autres pays.
L’année suivante, le Togo avait mis en place une loi pour encadrer ce projet et définir les règles juridiques et fiscales applicables.
Cependant, au fil du temps, des changements dans le secteur du gaz et des besoins énergétiques de la région rendent cette loi moins adaptée.
C’est pourquoi, le 6 novembre 2024, le gouvernement togolais a adopté un nouveau texte pour modifier cette loi.
Ces ajustements concernent trois éléments importants : la durée d’exonération fiscale accordée à la société WAPCo, responsable du gazoduc, le taux d’imposition qui lui sera appliqué, et la possibilité d’attribuer des licences à d’autres entreprises pour transporter du gaz.
Ces modifications visent à améliorer la gestion du gazoduc, à donner un nouvel élan à WAPCo et à permettre au Togo et aux autres pays de diversifier leurs fournisseurs de gaz.
L’objectif est d’assurer un meilleur accès à l’énergie pour la population en garantissant un approvisionnement en gaz plus stable et diversifié, afin de mieux répondre aux besoins en électricité.