Au Burkina Faso, l’ancien président de la transition du pays, le lieutenant-colonel, Paul Henri Sandaogo Damiba, ne fait désormais plus partie de l’armée.
En effet, l’ancien chef d’État burkinabè (janvier 2022-septembre 2022), a été radié des rangs des cadres des forces armées nationales du Burkina Faso, apprend-on des médias locaux.
À en croire les sites locaux, c’est dans un décret en date du 30 octobre 2024 et signé par le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition burkinabè, que la radiation de l’ancien chef d’État a été prononcée.
Ledit décret souligne qu’il a été radié pour « faute jugée particulièrement grave consistant en une atteinte grave à la dignité militaire et au renom de l’armée, caractérisée par des actions d’intelligence avec une puissance étrangère et des terroristes, en vue de favoriser leurs entreprises contre le Burkina Faso ».
Cependant, soulignons que le lieutenant-colonel, Paul Henri Sandaogo Damiba n’est pas le seul à avoir été radié des rangs des forces armées burkinabè.
Plusieurs autres militaires de différents grades ont également été limogés de l’armée par les nouvelles autorités.
Selon le décret présidentiel, ils auraient été radiés pour « faute jugée particulièrement grave consistant en une atteinte grave à la dignité militaire et au renom de l’armée, caractérisée par une intention de porter les armes contre l’État et de nuire à la défense nationale ».
Par ailleurs, « dans une déclaration faite à télévision nationale le 23 septembre 2024, le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, avait annoncé le démantèlement d’un réseau de déstabilisation du Burkina Faso impliquant des personnalités comme l’ancien président Paul-Henri Sandaogo Damiba », rappelle Faso 7.
Arrivé au pouvoir en janvier 2022, après un coup de force ayant renversé le président Roch Marc Christian Kaboré, Paul Henri Sandaogo Damiba dirigera le Burkina Faso pendant 9 mois.
Le 30 septembre 2022, il sera renversé par le capitaine Ibrahim Traoré.