Les populations du Mali peuvent sourire devant la dernière initiative du général Assimi Goïta : 21 milliards de francs CFA investit dans la santé à travers le numérique.
En effet, le gouvernement du général Assimi Goïta vient de franchir un pas décisif avec le lancement du Plan stratégique national de santé numérique (PSNSN) 2024-2028 au Mali.
Cette initiative ambitieuse, évaluée à 35 millions de dollars, soit environ 21 milliards de francs CFA, témoigne d’une volonté politique forte de transformer le secteur de la santé.
La ministre de la Santé et du Développement social, Assa Badiallo Touré, porte-parole de cette révolution numérique, affirme que ce plan constitue « un levier essentiel pour moderniser notre système de santé et répondre aux besoins des populations maliennes ».
Cette déclaration entre dans une politique plus vaste du pays, soutenue par un consortium de partenaires internationaux incluant l’OMS, le PNUD, la Banque mondiale, l’USAID et l’UNICEF.
Au cœur de cette stratégie se dessine un projet d’envergure visant à centraliser les données médicales et à déployer des services de télémédecine sur l’ensemble du territoire.
L’interopérabilité des systèmes d’information de santé figure parmi les défis majeurs que les autorités devront relever.
La création d’un environnement numérique de santé unifié permettra aux professionnels de santé d’accéder de manière sécurisée aux dossiers médicaux des patients.
Cette initiative s’articule autour de sept axes stratégiques, dont la modernisation des infrastructures sanitaires et le développement de solutions de télémédecine.
Le plan prévoit notamment la mise en place d’un système d’information hospitalier intégré, concernant aussi bien les centres hospitaliers universitaires que les hôpitaux régionaux et de district.
La transformation numérique du secteur de la santé au Mali représente un tournant décisif dans la politique sanitaire du pays.
Cette démarche, qui s’inscrit dans le prolongement de la feuille de route gouvernementale 2024-2028, vise à garantir un accès universel aux soins de santé primaires et spécialisés pour l’ensemble de la population malienne.
Le gouvernement du général Assimi Goïta démontre ainsi sa détermination à moderniser les infrastructures sanitaires du Mali, malgré un contexte régional complexe.