La Communauté Musulmane du Burkina Faso a pris une décision ferme concernant un imam.
La communauté a interdit à l’imam, Kaboré Ousséni, de prêcher dans toutes les mosquées du pays.
Dans une lettre officielle adressée à l’intéressé, le président du Conseil supérieur des Oulémas a justifié cette décision par la nature jugée « radicale et inappropriée » des prêches de l’imam.
Ces prêches seraient de nature à « radicaliser les fidèles musulmans et à troubler l’ordre public », selon le document.
La communauté musulmane du Burkina Faso a rappelé son attachement à une religion du « juste milieu » et a souligné l’importance de préserver l’harmonie et la discipline au sein des mosquées.
Cette décision fait suite à de multiples signalements concernant le contenu des prêches de l’imam, qui seraient en contradiction avec les principes fondamentaux de l’islam tels que prônés par la communauté musulmane du pays.
L’imam suspendu est désormais interdit de prêcher ou d’officier toute prière dans l’ensemble des mosquées relevant de la Communauté Musulmane du Burkina Faso.
En cas de non-respect de cette décision, il s’expose à des sanctions disciplinaires.