Le Mali, un pays important du groupe de l’AES amorce tout doucement son développement en multipliant des accords avec des pays alliés comme la Russie.
Troisième producteur d’or en Afrique, le pays affiche de nouvelles ambitions pour tirer pleinement parti de son potentiel aurifère.
Le partenariat entre Bamako et Moscou, au-delà de la coopération politique et sécuritaire, s’étend désormais aux secteurs économiques.
En plus des accords sur l’énergie et l’agriculture, la collaboration entre les deux nations s’intensifie dans le domaine de l’exploitation et de la transformation des ressources naturelles, en particulier de l’or.
La coopération entre le Mali, un acteur important du groupe de l’AES et la Russie, déjà visible dans les domaines de la sécurité et de l’énergie, prend une nouvelle dimension avec l’appui économique dans les ressources minières et agricoles.
Récemment, la présidence malienne a officialisé la prochaine étape de cette alliance en annonçant la construction d’une raffinerie d’or et d’une usine de transformation de coton au Mali par le groupe russe Yadran.
Cet engagement a été confirmé lors d’une rencontre entre le général Assimi Goïta, président de la Transition malienne, et une délégation russe conduite par Irek Salikhov, président du conseil d’administration de Yadran Group.
L’AES et la Russie, une histoire qui vient de commencer
La Russie prêt à accompagner les pays membres de l’AES dans plusieurs domaines.
Pour le Mali, la construction d’une raffinerie d’or vise à renforcer sa chaîne de valeur dans l’industrie minière.
Actuellement, l’essentiel de la production d’or malienne est exporté sous forme brute, limitant ainsi les bénéfices pour l’économie locale.
En développant des infrastructures de transformation, le pays pourra non seulement ajouter de la valeur à ses exportations, mais aussi améliorer la transparence et les standards dans la commercialisation de son or.
En parallèle, le Mali compte également renforcer sa production de coton grâce à une usine de transformation locale, qui permettra de diversifier son économie et de développer un secteur textile national, réduisant ainsi sa dépendance aux exportations de matières premières brutes.