L’Association des Victimes de Torture au Togo (ASVITTO) a vivement réagi suite aux récentes déclarations du ministre togolais des Droits de l’homme, Christian Trimua qui a affirmé qu’il n’existe pas de prisonniers politiques au Togo.
L’organisation rappelle que le droit international interdit toute détention sans raison légitime et garantit le droit à un procès équitable, des principes fondamentaux que, selon elle, les autorités togolaises semblent ignorer.
Dans un récent communiqué rendu public, l’ASVITTO cite des décisions de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et des avis de l’ONU, soulignant que 93 détenus, reconnus comme prisonniers politiques, ont été victimes de torture.
Elle met également en avant les conditions inhumaines dans les prisons togolaises, appelant les autorités à prendre des mesures urgentes pour garantir un traitement digne et humain des détenus.