L’Afrique s’est trouvé un objectif inédit : créer plus de 3 millions d’emplois d’ici 2030.
Comment le réaliser ? Le continent mise tout sur les énergies vertes, bref la transition écologique.
Concrètement, selon le récent rapport « Forecasting Green Jobs in Africa » de FSD, le secteur de l’énergie et de l’électricité en Afrique devrait constituer le principal vivier d’emplois, avec près de 2 millions d’emplois.
L’énergie solaire se distingue particulièrement, représentant à elle seule 1,7 million d’opportunités professionnelles.
Le secteur agricole n’est pas en reste, avec des perspectives de 700 000 emplois dans les technologies climato-intelligentes et l’aquaculture.
Cette transition promet également une montée en compétences significative : 60% des emplois créés concerneront des postes qualifiés, dont 10% de haute expertise nécessitant des diplômes universitaires. Cette évolution laisse entrevoir l’émergence d’une nouvelle classe moyenne africaine, formée aux enjeux environnementaux.
Cinq pays se positionnent comme les fers de lance de cette transformation : l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Kenya, l’Éthiopie et la République Démocratique du Congo.
Chacun développe sa spécialité, de l’hydroélectricité en RDC aux énergies solaires en Afrique du Sud, illustrant la diversité des opportunités offertes par l’économie verte.
Cependant, cette mutation nécessite des investissements de taille, estimés à 100 milliards de dollars annuels, pour développer les infrastructures et former les talents de demain.
Il s’agit à la fin d’un défi que le continent devra relever pour concrétiser cette promesse d’emplois durables pour sa jeunesse.