La France risque de perdre gros après la dernière menace en provenance des États-Unis.
Concrètement, l’hexagone pourrait voir sa notation souveraine chuter entre les mains de l’agence américaine Moody’s.
En effet, alors que l’agence de notation a maintenu la note Aa2 du pays, elle a aussi basculé sa perspective de « stable » à « négative », signalant au passage une possible dégradation dans les six prochains mois.
Les raisons derrière la menace des États-Unis envers la France
La situation budgétaire française inquiète particulièrement les analystes de Moody’s.
Avec une dette publique frôlant les 115% du PIB, soit près du double du plafond européen fixé à 60%, la France peine à convaincre sur sa capacité à redresser ses comptes publics.
Le gouvernement, par la voix d’Antoine Armand, ministre de l’Économie, tente de rassurer en mettant en avant un plan d’économies de 60 milliards d’euros, destiné à ramener le déficit public à 5% du PIB.
Cette mise sous surveillance intervient alors que les autres agences de notation se montrent déjà plus sévères.
Fitch et Standard & Poor’s ont déjà rétrogradé la France à « AA-« , un cran en dessous de l’évaluation actuelle de Moody’s.
La prochaine revue de S&P, prévue pour le 29 novembre, sera particulièrement scrutée par les marchés financiers.
Le gouvernement français, qui table sur une croissance modeste de 1,1% en 2025, fait face à un défi majeur : convaincre sur sa capacité à mener des réformes structurelles tout en préservant la croissance économique.
L’objectif de réduction du déficit à 2,8% d’ici 2029 apparaît ambitieux, dans un contexte où le FMI réclame davantage de « clarté » sur les mesures d’économie envisagées.