Au Nigeria, le gouvernement fédéral a suspendu l’exportation du gaz de cuisson produit localement à compter du 1er novembre 2024.
Le ministre d’État des Ressources pétrolières (Gaz), Ekperikpe Ekpo, a annoncé la mesure ce mardi 22 octobre 2024.
Par cette décision, le gouvernement compte donner la priorité à l’approvisionnement pour la consommation locale. Le but est d’atténuer la hausse des coûts du gaz.
Selon le porte-parole du ministre des Ressources pétrolières, Louis Ibah, la décision fait suite à une réunion cruciale de haut niveau à Abuja.
Lors de cette rencontre, le ministre a réuni les principales parties prenantes pour discuter de la flambée des prix et des difficultés qui en résultent pour les Nigérians.
Suite à la réunion, il a déclaré : « À compter du 1er novembre 2024, la NNPCL et les producteurs de GPL doivent cesser d’exporter du GPL produit dans le pays ».
Ils ne doivent pas non plus « importer des volumes équivalents de GPL exportés à des prix reflétant les coûts. »
En outre, le ministre a demandé à l’Autorité nigériane de régulation du pétrole d’élaborer un cadre de tarification dans un délai de 90 jours.
La mesure prise par le gouvernement du Nigeria risque de défavoriser les pays qui achètent du gaz de cuisson dans le pays.
Contrairement au Nigeria qui limite les exportations, d’autres pays en Afrique de l’Ouest deviennent de plus en plus protectionnistes.
Les pays du Sahel, notamment le Niger et le Burkina Faso imposent des quotas d’importation ou interdisent certaines importations.
Le but de cette manœuvre est de favoriser les entreprises et travailleurs nationaux, même si cette politique pourrait pénaliser les consommateurs.