Arrêté à Paris en France en début de semaine, l’ activiste béninois Kémi Seba est désormais libre de ses mouvements.
Selon le média français Ouest France, le patron de l’ONG Urgences panafricaniste a été relâché sans poursuite après sa garde à vue.
« Le panafricaniste béninois Kemi Seba, qui était en garde à vue à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) pour des soupçons d’ingérence étrangère, a été relâché sans poursuite à ce stade le 16 octobre, a indiqué jeudi le parquet de Paris », a écrit Ouest France.
Le militant panafricaniste avait été appréhendé en début d’après-midi du lundi 14 octobre 2024 à Paris.
Il aurait été interpellé alors qu’il se trouvait dans un restaurant parisien en compagnie de son bras droit.
Selon les informations rapportées par le média russe Sputnik, l’activiste béninois Kémi Seba avait pénétré sur le territoire français depuis le 10 octobre 2024.
Déchu de la nationalité française en juillet, le militant serait entré sur le territoire hexagonal en utilisant le passeport diplomatique nigérien qu’il avait obtenu début août.
Connu pour ses critiques acerbes contre la politique française en Afrique, Kémi a été placé en garde à vue après son arrestation.
A en croire Ouest France, il était soupçonné « d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère ».
S’il a finalement été relâché dans la soirée du mercredi 16 octobre 2024, les investigations sur l’infraction d’ingérence étrangères se poursuivent toujours dans le cadre de l’enquête préliminaire.
Rappelons qu’en juillet dernier, l’activiste béninois avait été déchu de sa nationalité française. Il n’avait déjà plus de passeport français depuis le mois de mars 2024. Le suprémaciste noir l’avait brûlé en public, lors d’une conférence de presse à Fleury-Mérogis en France.