15 octobre 1987 – 15 octobre 2024 : Hommage d’Eloi Koussawo à Thomas Sankara, symbole de dignité






«Je me sens également confondu par la grandeur du sujet et, s’il m’est permis de l’avouer, par l’inutilité du travail. Nous ne pouvons rien pour la gloire des âmes extraordinaires… leurs seules actions les peuvent louer, toute autre louange languit auprès des grands noms».

Ces paroles de Bossuet au sujet du Grand Condé s’appliquent bien au prodigieux destin du capitaine Noël Isidore Thomas SANKARA, l’Homme du Faso. En ce jour du 37 ème anniversaire de son assassinat (15 octobre 1987 – 15 octobre 2024), je voudrais, au nom du Mouvement Patriotique du 5 Octobre (MO5), saluer de nouveau sa mémoire par un poème que j’ai écrit en 1987 et référencé dans un livre paru il y a 27 ans, à l’occasion du 10è anniversaire de son assassinat. Que son intégrité fasse émulation dans les armées africaines, et particulièrement au Togo.

THOMAS SANKARA !

Je chante ton nom qui donne frisson
Toi qui as refusé étau et marteau
Toi le digne fils des Tounkara
Tu n’as pas menti à ton nom
Tu n’es pas que Sankara
Tu es un diamant de plus de cent carats
Ton éclatement illumine l’Afrique
Sankara, diamant de plus de cent carats
Fifre qui fait vibrer les fibres d’Afrique
Hélou , Hélou , Hééélou lo !
Ris d’eux, Ô, ris d’eux, de ces sous-fifres !
Qui ont précipité ton éclatement
Et ont causé ta métamorphose
Comme jadis Soundjata dans le Sankari
En vain ont-ils voulu te circonscrire
Avec ce machin manipulé-téléguidé
Ce faux compas au rez de la trahison
Diamant de plus de cent carats, tu es éternel
Car tu es à la fois Noir-Rouge-Blanc.

Eloi Koussawo,
Coordinateur Général du MO5



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