BRICS : ce pays africain va potentiellement remplacer l’Argentine qui a quitté le groupe

A l’issue du dernier sommet BRICS en août à Johannesburg, le bloc avait annoncé une expansion, avec l’invitation faite à six nouveaux pays membres de les rejoindre à partir du 1er janvier : outre l’Argentine, l’Iran, l’Egypte, l’Ethiopie, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis.

Cet élargissement était voulu par la Chine et la Russie et s’est décidé après de longs pourparlers entre les cinq membres.

Une promesse de campagne

Mais en campagne électorale, le candidat Milei avait assuré qu’il n’adhérerait pas aux BRICS s’il était élu, disant refuser « d’encourager des contrats avec les communistes parce qu’ils ne respectent pas les bases du libre-échange, la liberté et la démocratie ; c’est de la géopolitique ».

Sa cheffe de la diplomatie, Diana Mondino, avait aussi récemment confirmé que l’Argentine renoncerait à intégrer les BRICS.

Javier Milei a eu par le passé des mots très durs envers le régime chinois ou le président Lula, qualifié entre autres de « communiste corrompu ».

 Même s’il a, entre les deux tours et plus encore depuis son élection, spectaculairement baissé de ton et posé les bases de relations diplomatiques apaisées avec Brasilia et Pékin, respectivement les deux premiers partenaires commerciaux de l’Argentine.

Il a néanmoins toujours maintenu qu’il considérait les Etats-Unis et Israël comme ses alliés stratégiques naturels.

 Le porte-parole de la présidence argentine a expliqué vendredi que les lettres envoyées aux BRICS illustrent « que nous sommes dans un processus de changement de politique étrangère qui justifie une analyse beaucoup plus approfondie que celle du gouvernement précédent ».

 Le Nigéria va rejoindre les BRICS à la place de l’Argentine

Le Nigeria pourrait être prêt à rejoindre l’alliance des BRICS en 2024. Yusuf Tuggar, le ministre des Affaires étrangères du pays, a déclaré que le pays explorait la possibilité de rejoindre l’alliance l’année prochaine.

 Si cela se concrétisait, cela constituerait une partie clé du deuxième effort d’expansion du bloc.

L’année dernière, le bloc a invité l’Argentine, l’Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis (EAU), l’Iran, l’Égypte et l’Éthiopie.

Parmi ces six nations, l’Argentine a été la seule à refuser catégoriquement l’invitation. Pour le Nigeria, l’entrée dans les BRICS verrait le pays continuer à développer ses liens économiques avec la Russie.

Tuggar a souligné l’importance de ces relations bilatérales, qui influenceraient son adhésion au bloc.

 Le bloc des BRICS est susceptible d’inclure le Nigeria dans un ensemble d’invitations en 2024, à l’instar de l’année précédente.

 À ce jour, de nombreux pays cherchent à entrer dans le bloc, plus de 25 ayant exprimé leur intérêt.

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