Togo – Affaire Guy Marius Sagna : Adeola Fayehun fustige le silence du Nigéria

La journaliste nigériane Adeola Fayehun a exprimé son indignation face au silence du Nigéria concernant l’agression du député sénégalais Guy Marius Sagna au Togo, un incident qui continue de susciter de vives réactions sur le continent.

Dans une intervention diffusée le dimanche 13 octobre 2024 sur sa chaîne YouTube, Fayehun est revenue sur l’agression subie par le parlementaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), survenue le 29 septembre 2024 lors d’une rencontre avec des citoyens togolais à Lomé.

Connue pour ses prises de position franches sur les questions sociopolitiques en Afrique, Fayehun s’est étonnée du contenu du communiqué publié par la CEDEAO, qui a qualifié la réunion à laquelle participait Sagna de « non autorisée » et organisée par l’opposition et des acteurs de la société civile togolaise.

La journaliste a exhorté la CEDEAO à exiger davantage de transparence de la part des autorités togolaises. « Ce qu’ils suggèrent, c’est qu’avant toute réunion organisée par la société civile ou l’opposition au Togo, une autorisation gouvernementale soit nécessaire. Pouvez-vous imaginer cela ? » s’est-elle indignée. Elle a ajouté : « Comment la CEDEAO peut-elle soutenir de manière aussi flagrante un régime dictatorial ? Est-ce que le gouvernement nigérian exige des autorisations similaires avant toute réunion de l’opposition ? Quel affront ! » a-t-elle lancé, visant directement les autorités de son pays.

Fayehun a également critiqué les voix qui demandent à Guy Marius Sagna de se concentrer uniquement sur la situation dans son propre pays. Elle a rappelé que les peuples africains, bien que séparés par des frontières, partagent un destin commun. Selon elle, ne pas s’unir face aux injustices d’un pays équivaut à s’exposer à ces mêmes injustices à l’avenir.

En conclusion, la journaliste a appelé le Nigéria, qui possède la plus grande délégation au sein de la CEDEAO, à prendre publiquement position, que ce soit en solidarité avec le Sénégal ou au nom de l’organisation régionale.

L’intervention complète de la journaliste :

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