Au cœur de Villers-Cotterêts, le 19e sommet de la Francophonie s’est mué en théâtre d’une crise diplomatique inattendue entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame sous le regard d’Emmanuel Macron.
En effet, Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo, a quitté prématurément la rencontre. Ce faisant, il a laissé derrière lui un sillage de tensions palpables avec Emmanuel Macron.
L’événement, qui devait célébrer l’unité linguistique, a été révélateur des failles géopolitiques qui minent l’Afrique francophone.
Au cœur du débat, une histoire de longue date entre deux pays africains voisins.
Concrètement, ce qui a mis le feu aux poudres concerne les relations tumultueuses entre la RDC et le Rwanda, cristallisées par la présence de Paul Kagame et l’influence de Louise Mushikiwabo, secrétaire générale rwandaise de l’OIF.
La goutte d’eau d’Emmanuel Macron qui a fait déborder le vase entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame au sommet de la Francophonie
Le faux pas diplomatique d’Emmanuel Macron, en omettant de mentionner le conflit en RDC dans son discours d’ouverture, a fait l’effet d’une bombe à retardement.
Cette négligence, perçue comme un parti pris, a exacerbé les tensions latentes, poussant Tshisekedi à un geste spectaculaire qui a été de quitter prématurément le sommet.
L’incident soulève des questions cruciales sur le rôle de la France dans la médiation des conflits africains.
La diplomatie française, prise entre le marteau et l’enclume, tente de maintenir un équilibre précaire entre ses différents alliés sur le continent.
Cette crise révèle également les limites de l’OIF comme plateforme de résolution des conflits.
Malgré les efforts de Macron pour désamorcer la situation, l’absence de Tshisekedi lors des discussions clés laisse un goût amer.