Obtenir des visas travailleurs pour l’Italie va devenir bien plus facile ou rapide pour les ressortissants d’un certain pays.
En effet, l’Italie s’est engagée dans une réforme de sa politique de visas pour travailleurs étrangers, avec une attention particulière portée aux ressortissants du Bangladesh.
Concrètement, l’ambassadeur italien à Dhaka, Antonio Alessandro, a récemment annoncé des mesures importantes. Celles-ci auront pour objectif d’accélérer le traitement des demandes de visas en attente. Pour rappel, certains dossiers trainent depuis plusieurs mois.
Compte tenu de la situation actuelle en Italie, on serait tenté d’inscrire cette nouvelle mesure dans un plan plus large dans la botte de l’Europe.
En effet, faisant face à une pénurie de main-d’œuvre dans plusieurs secteurs, le gouvernement en Italie a décidé d’augmenter le nombre de visas travailleurs accordés.
Ainsi, le nombre de quitus accessibles passe de 136 000 en 2023 à 151 000 en 2024, pour atteindre 165 000 en 2025. Néanmoins, il convient de préciser que parmi ce nombre important, 93 550 seront destinés aux travailleurs saisonniers.
De plus, l’augmentation dont il est question s’accompagne d’une réorganisation du processus de demande. Il faut aussi tenir compte de l’introduction de « jours de clic » spécifiques selon les secteurs d’activité, visant à réduire les embouteillages qui peuvent se produire au service des demandes.
Une politique des visas travailleurs en Italie accompagnée de contrôle
L’Italie ne manque pas de jugeote pour accompagner l’ouverture d’une vigilance accrue. C’est ainsi que l’ambassadeur Alessandro a averti que des mesures plus strictes seront mises en place.
Le but sera sans équivoque : lutter contre l’utilisation abusive des visas travailleurs pour l’Italie.
Cette décision fait d’ailleurs écho aux préoccupations exprimées par la Première ministre Georgia Meloni concernant l’exploitation du système par des réseaux criminels. Ces derniers vendraient des visas de travail jusqu’à 15 000 euros, touchant particulièrement les ressortissants bangladais.
‘C’est face à cette situation que la secrétaire de la Cgil, Maria Grazia Gabrielli, plaide pour une refonte plus profonde du système : « Nous devons aller au-delà des jours de clic. Nous avons besoin d’un système de flux annuel, qui ne soit plus lié à des quotas et des délais précis, mais basé sur les besoins réels du pays. »