Discours de Biden devant les Nations Unies: Une remise en question des mandats à vie en Afrique (Togo)

Du haut de ses 82 ans, le président des États-Unis, Joe Biden, s’apprête à quitter le pouvoir après 50 ans de services rendus à la nation. À la 79e Assemblée générale des Nations Unies à New York, l’homme d’État américain a adressé un message percutant aux dirigeants du monde entier, en particulier à ceux du continent africain, qui s’accrochent désespérément au pouvoir.

Alors qu’en Afrique, certains chefs d’État, animés par une ambition insatiable, n’hésitent pas à piétiner les droits de leurs citoyens et à tripatouiller les constitutions pour prolonger leur règne, aux États-Unis, l’intérêt du peuple reste une priorité.

Mardi dernier, c’est devant des figures telles que Paul Biya, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, Denis Sassou-Nguesso, et Faure Gnassingbé que le président Biden a annoncé son intention de se retirer de la vie politique dans les quatre prochains mois. Lors de ce qui pourrait être sa dernière intervention devant l’Assemblée générale des Nations Unies, il a profité de cette tribune pour délivrer un conseil qui devrait faire écho, même chez les dirigeants les plus obstinés, notamment en Afrique, qui s’accrochent au pouvoir au mépris de l’intérêt général.

« J’ai décidé qu’après 50 ans de service public, il est temps pour une nouvelle génération de prendre les rênes de mon pays. Chers dirigeants, n’oublions jamais qu’il y a des choses plus importantes que de rester au pouvoir : votre peuple », a-t-il déclaré avec une fermeté.

Ce message, aussi diplomatique soit-il, n’en reste pas moins un rappel cinglant aux leaders dont la seule obsession semble être la conservation de leur pouvoir, souvent au détriment de la stabilité de leur nation. Pourtant, respecter les mandats constitutionnels n’a rien de sorcier, comme l’ont déjà démontré des figures telles que Mandela en Afrique du Sud ou Mahamadou Issoufou au Niger.

La véritable grandeur d’un leader réside dans sa capacité à anticiper et préparer l’avenir de son pays, plutôt que de s’accrocher à un pouvoir devenu toxique. Ces dirigeants africains qui s’accrochent obstinément au pouvoir ne font que révéler un égoïsme démesuré, préférant sacrifier l’avenir de leur pays sur l’autel de leur propre ambition. En refusant de céder leur place, ils trahissent non seulement les aspirations de leurs peuples, mais garantissent aussi de laisser derrière eux un héritage de division et de stagnation. Et c’est bien dommage!

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