« Le Burkina Faso d’abord », telle est la philosophie qui a conduit le Président Ibrahim Traoré et ses ministres à fixer des quotas à l’importation ce mercredi 4 septembre 2024 en Conseil des Ministres.
En effet, ce mercredi, le Conseil a étudié plusieurs rapports et pris des décisions importantes pour le développement du pays.
L’une des mesures phares adoptées concerne le secteur de l’industrie, du commerce et de l’artisanat.
Le gouvernement a mis en place un décret qui fixe des quotas à l’importation pour certains produits déjà fabriqués localement.
Cette mesure vise à contrôler la quantité ou le volume de divers produits qui peuvent être importés au Burkina Faso pendant une période donné.
Par exemple, le gouvernement peut exiger que les opérateurs économiques n’achètent pas au-delà de 5.000 tonnes de riz à l’extérieur du pays.
Cela permettrait aux agriculteurs du pays de vendre leur riz sans craindre de se faire concurrencer par les produits étrangers.
Le ministre de l’Industrie, Serge Gnaniodem Poda, a expliqué que ce décret s’aligne avec la vision du Président du Faso, qui souhaite mettre en avant la production et la transformation des matières premières locales.
« Ce décret vise à renforcer notre souveraineté en matière de production, de transformation et de disponibilité des produits, tout en soutenant notre industrie nationale », a souligné le ministre.
En instaurant ces quotas, l’objectif est de créer des débouchés pour les produits fabriqués localement, afin de stimuler la production nationale et d’encourager les acteurs locaux.