Au Cameroun, plus rien ne va entre la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), dirigée par Samuel Eto’o et son ministère de tutelle, le ministère camerounais des Sports.
Depuis la nomination de l’entraîneur belge, Marc Brys à la tête des lions indomptables par le ministère camerounais des Sports sans le consentement de la Fecafoot, les relations entre les deux parties se sont effritées.
Quelques mois après cette crise qui fait grand bruit au Cameroun, un nouveau conflit vient secouer la toile camerounaise.
En effet, alors que le Cameroun devrait affronter la Namibie le 07 septembre prochain à domicile, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2025, la Fecafoot et le ministère des Sports n’arrivent toujours pas à se mettre d’accord sur le stade qui arbitrera ce match.
Selon la presse locale, la FIFA, institution faîtière du football mondial, a réagi à ce nouveau conflit qui secoue le secteur footballistique camerounais.
Dans un courrier adressé au Secrétaire général de la Fédération camerounaise de football, l’instance menace de sanctionner.
Dans ladite correspondance, la FIFA rappelle que la fédération camerounaise devrait gérer de manière indépendante ses affaires et recommande, la révision dans les plus brefs délais, de la convention de 2015.
« La FIFA estime, indépendamment du contenu de la convention signée entre la fédération et le ministère des Sports, que la FECAFOOT doit pouvoir exercer certaines prérogatives en relation avec des questions d’ordre sportives et organisationnelles dans lesquelles l’encadrement technique est engagé.
Cet aspect est naturellement nécessaire afin d’assurer une autonomie responsable de la FECAFOOT du point de vue sportif et le respect de ses obligations statutaires.
Elle rappelle également, pour le bon ordre, que les associations membres de la FIFA sont statutairement tenues de gérer leurs affaires de manière indépendante et sans influence indue de tiers (art. 14, al. 1 lit. i) et art. 19 des Statuts de la FIFA).
Tout manquement à ces obligations peut entraîner des sanctions prévues dans les Statuts de la FIFA, pouvant aller jusqu’à la suspension de la fédération concernée », a écrit la FIFA dans sa lettre.