Ce lundi 26 août 2024, Kim Jong-un, le dirigeant nord-coréen, a supervisé une démonstration spectaculaire d’une nouvelle arme dans son arsenal militaire.
Il s’agit des « drones-suicides », dont l’une ressemblant à un char sud-coréen, ont été détruites lors de l’événement, soulignant les capacités offensives de ces nouveaux engins.
Kim Jong-un aspire à intégrer l’intelligence artificielle dans la conception de ces drones, s’alignant ainsi sur les tendances technologiques observées dans d’autres pays.
Cette volonté d’innovation s’inscrit dans un contexte de course aux armements avec la Corée du Sud, exacerbée depuis l’intrusion de drones de reconnaissance nord-coréens dans l’espace aérien sud-coréen fin 2022.
En réponse à cette menace croissante, Séoul a considérablement renforcé ses investissements dans la défense aérienne.
Le ministère sud-coréen de la Défense a notamment lancé la production d’une arme laser destinée à neutraliser les drones ennemis de manière économique.
Pour Pyongyang, ces drones-suicides représentent une option stratégique attrayante.
Leur coût relativement faible permettrait une production en masse, potentiellement capable de saturer les défenses sud-coréennes.
Cette approche s’inscrit dans la stratégie plus large du régime visant à développer des capacités militaires asymétriques.
L’intérêt de la Corée du Nord pour ces technologies s’étend au-delà de la péninsule coréenne.
La Russie pourrait se montrer intéressée par l’acquisition de ces appareils, ouvrant de potentielles opportunités de coopération militaire entre les deux nations.