En Côte d’Ivoire, Aimé Monoko, Président de l’ONG Côte d’Ivoire Solidarité, a réagit à l’affaire Cheick Tioté / Madah. Bien que l’affaire ait trouvé un dénouement favorable pour la famille de Cheick Tioté, Aimé Monoko a attiré l’attention des couples mariés sur la gestion de leurs biens.
« Il serait souhaitable que les mariés (l’époux et l’épouse) tiennent compte non seulement des textes en vigueur mais également des valeurs de la famille africaine dont ils sont tous deux issus.
En plus des textes, la veuve ne doit pas occulter l’avis du conseil de famille, dont le procès-verbal est également valable (dans le cas de concubinage).
La loi de 1964 a été amendée par la loi No 2019-573 du 26 juin 2019 relative à la question de l’héritage en Côte d’Ivoire.
Les veuves dont les défunts époux possèdent un patrimoine important doivent se souvenir que leur mari appartient à une famille.
J’invite les autres veuves à ne pas réagir comme Madah malgré le mariage légal dont elle bénéficie.
NB : Le patrimoine acquis avant le mariage légal n’est pas pris en compte en cas de régime de communauté de biens.
Que Dieu nous donne le discernement et la bonne compréhension. Fraternellement », a-t-il écrit.
Il faut noter que la famille de Cheick Tioté, expulsée par la veuve du joueur, Madah, va finalement regagné la maison familiale.
« On fait tous des erreurs, et cette erreur va être rattrapée par le fait qu’ils vont rester dans la maison. Je vais tout faire pour qu’ils réintègrent la maison », a indiqué Madah.