Maroc 5e, Algérie… : voici le classement des 10 principales réserves d’or africaines en 2024, la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Sénégal…

Dans le dernier classement des 10 principales réserves d’or africaines en 2024, tandis que l’Algérie et le Maroc s’illustrent positivement, la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Sénégal brillent par leur absence du Top 10.

Selon la liste publiée par le Conseil mondial de l’Or (CMO), l’Algérie domine le palmarès des pays africains avec les plus importantes réserves d’or, détenant 173,56 tonnes.

 Elle est suivie par la Libye (146,65 tonnes), l’Égypte (126,57 tonnes), l’Afrique du Sud (125,44 tonnes), le Maroc (22,12 tonnes), le Nigeria (21,37 tonnes), l’Ile Maurice (12,42 tonnes), le Ghana (8,74 tonnes), la Tunisie (6,84 tonnes) et le Mozambique (3,94 tonnes). Ce classement a été établi en se référant aux chiffres arrêtés à fin juin 2024.

Si le Maroc et l’Algérie sont bien présents dans ce classement des 10 principales réserves d’or africaines en 2024, la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Sénégal sont absents.

Si les réserves d’or cristallisent les ambitions stratégiques des économies africaines, leur niveau ne reflète pas nécessairement la prospérité réelle d’un pays.

Elles s’inscrivent dans une gestion globale équilibrée des avoirs nationaux. Car comme le rappellent les autorités canadiennes, « l’or n’est plus le marqueur de la richesse à l’ère moderne ».

« La détention d’or, même si elle est considérée comme une valeur refuge, doit s’inscrire dans le respect des principes de sécurité, de liquidité et rendement que s’impose Bank Al-Maghrib », explique Abdellatif Jouahri, Wali de la banque centrale.

Le Maroc, avec ses 22 tonnes, se situe dans la moyenne internationale et démontre ainsi une approche raisonnée, en phase avec les pratiques prudentes adoptées par d’autres banques centrales à travers le monde.

Il faut garder à l’esprit que la détention d’or, bien que considérée comme une valeur refuge, comporte des risques inhérents. Le Maroc adopte donc une gestion prudente de ses réserves afin de minimiser les risques potentiels liés aux fluctuations des prix de l’or et aux aléas économiques.

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