Gaz liquéfié : avec des réserves de 40 milliards de m³, ce pays africain voit grand

Avec une économie fortement dépendante de la production de pétrole et de gaz, la Guinée équatoriale veut désormais voir grand.

Le petit pays d’Afrique centrale détient des réserves estimées à 40 milliards de m³ de gaz, mais est loin d’atteindre le niveau de développement des pays émiratis.

Pour changer la donne, la Guinée équatoriale vient d’annoncer qu’il allait revoir son partenariat avec le géant pétrolier Vitol. Son objectif est de gagner plus d’argent grâce à son gaz naturel.

Le vice-président équato-guinéen, Teddy Nguema, a expliqué le jeudi 15 août 2024 qu’il voulait ouvrir le marché du gaz à d’autres entreprises pour créer de la concurrence et ainsi obtenir de meilleurs prix.

Jusqu’à présent, Vitol avait un peu le monopole du gaz équato-guinéen. Mais les temps changent. Le gouvernement veut désormais mettre les pieds dans le plat et négocier avec plusieurs entreprises pour obtenir les meilleures offres.

C’est un peu comme quand on compare les prix dans plusieurs magasins pour acheter une télé : on est sûr de trouver la meilleure affaire !

« La Guinée équatoriale réoriente ses secteurs productifs pour générer plus de revenus pour le trésor.

C’est la vision avec laquelle j’ai rencontré les responsables de l’entreprise Vitol qui travaille depuis longtemps avec la Guinée équatoriale dans la gestion et la commercialisation du gaz liquéfié.

Au cours de la réunion, j’ai expliqué à l’entreprise l’intention du gouvernement de maintenir l’accord ; mais en excluant des clauses telles que l’exclusivité sur le marché du gaz.

Nous optons pour la concurrence commerciale afin de créer de meilleurs services et avantages pour notre pays », a écrit vice-président équato-guinéen, Teddy Nguema sur X.

Rappelons que mercredi dernier, Bola Tinubu, président du Nigeria, et Obiang Nguema Mbasogo, président de la Guinée équatoriale ont signé l’accord « Guinea Gulf Gas Pipeline Project ».

L’accord prévoit la création d’un gazoduc qui transportera le gaz naturel nigérian en Guinée équatoriale, où il sera traité.

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