L’influence croissante de la Chine en Afrique s’illustre cette fois avec l’acquisition imminente d’une importante mine d’or en Namibie.
Cette transaction marque une nouvelle étape dans la stratégie d’expansion chinoise sur le continent africain, particulièrement dans le secteur des ressources naturelles.
Le groupe chinois Shanjin International Gold est sur le point de finaliser l’acquisition d’Osino Resources, une compagnie canadienne propriétaire du projet aurifère Twin Hills en Namibie.
Cette opération, d’une valeur de 273 millions de dollars, n’attend plus que l’approbation de la Commission namibienne de la concurrence pour être conclue, avec une finalisation prévue d’ici le 29 août 2024.
L’attrait de ce projet pour la Chine est évident : Twin Hills promet une production estimée à 1,97 million d’onces (soit 56,1 tonnes) d’or sur une durée d’exploitation de 13 ans.
L’acquisition, dont il est question, s’inscrit dans une tendance plus large d’investissements chinois dans le secteur aurifère africain. Les récentes prises de contrôle des mines Wassa et Namdini au Ghana, ou encore Abujar en Côte d’Ivoire en témoignent aisément.
Cette transaction illustre la stratégie de la Chine visant à sécuriser son accès aux ressources naturelles africaines, crucial pour soutenir sa croissance économique.
Pour la Namibie, cet investissement pourrait apporter des capitaux et une expertise technique bienvenus, mais soulève également des questions sur la gestion à long terme de ses ressources naturelles.
L’intérêt grandissant de la Chine pour les mines d’or africaines reflète non seulement sa quête de ressources, mais aussi sa volonté de diversifier ses investissements et d’accroître son influence économique sur le continent.
Cette tendance pourrait redessiner le paysage minier africain dans les années à venir, avec des implications potentiellement significatives pour les économies locales et les relations internationales.
Alors que la Chine consolide sa position de partenaire commercial majeur de l’Afrique, des transactions comme celle-ci soulignent l’importance croissante des relations sino-africaines dans le développement économique du continent.