Malgré le nombre de victimes que fait chaque année la Méditerranée, bon nombre de personnes continuent de faire l’option de l’immigration clandestine.
Le samedi 20 juillet 2024, l’armée sénégalaise a annoncé, avoir intercepté la veille, plus de 200 migrants irréguliers au bord d’une pirogue. Une interception qui intervient quelques jours après le naufrage meurtrier sur les côtes mauritaniennes voisines, d’une embarcation partie des larges du Sénégal.
Selon la presse internationale, 202 personnes dont cinq femmes et un mineur étaient à bord de cette embarcation interceptée.
« Quelques jours après un naufrage meurtrier au large de la Mauritanie d’une embarcation partie des côtes sénégalaises, l’armée du Sénégal a annoncé, samedi 20 juillet, avoir intercepté la veille plus de 200 « migrants irréguliers » à bord d’une pirogue », a rapporté Le Monde.
La pirogue transportant ces 202 candidats à l’immigration a été arrêtée par un patrouilleur de la marine dans la localité de Lompoul, une zone de pêche située dans le nord du pays.
Ces migrants clandestins ont tout simplement été remis aux services compétents qui, se chargeront du dossier.
Soulignons que des embarcations quittent régulièrement les côtes sénégalaises avec des migrants en direction de l’Europe, notamment vers l’Espagne, proche du continent africain.
Pourtant, ce phénomène ne cesse de faire des victimes. Début juillet 2024, près de 90 migrants partis pour l’Europe avaient péri au large de la Mauritanie et des dizaines de personnes ont été portées disparues.
L’embarcation était partie de la frontière entre la Gambie et le Sénégal avec 170 passagers à bord, selon l’agence de presse officielle mauritanienne.
Suite à ce drame, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko avait appelé la jeunesse à ne plus prendre ce risque.
« Je lance encore un appel à la jeunesse : votre solution ne se trouve pas dans les pirogues. L’avenir du monde est en Afrique, et vous devez en être conscients, vous les jeunes. Le seul continent qui a encore une marge de progression et de croissance importante, c’est l’Afrique », avait-il exhorté.