L’Arabie saoudite accueillera en 2025 les premiers Jeux olympiques de l’esport

L’Arabie saoudite accueillera en 2025 les premiers Jeux olympiques de l’esport, qui s’y tiendront « régulièrement » pendant douze ans, a annoncé vendredi 12 juillet 2024 le Comité international olympique.

Cette désignation, fruit de plusieurs mois de réflexion pour organiser un événement distinct des Jeux classiques, doit encore être avalisée par la 142e session du CIO, qui se tiendra les 23 et 24 juillet à Paris.

Mais cette étape a tout d’une formalité et la monarchie pétrolière renforce un peu plus son poids dans le sport mondial.

Elle multiplie l’accueil de compétitions (foot, Formule 1, équitation, boxe) et doit être officiellement désignée en fin d’année – elle est seule en lice – comme le pays hôte du Mondial 2034 de football.

Dans un communiqué, le patron du CIO Thomas Bach a salué la « grande expertise – pour ne pas dire unique » du comité national olympique (CNO) saoudien en matière d’esport.

Le royaume revendique « plus de 23 millions de joueurs », selon le prince Abdulaziz bin Turki Al Faisal, ministre saoudien des Sports.

« Le travail commencera par la sélection d’une ville et d’un site pour la première édition des Jeux Olympiques de l’e-sport, ainsi que par l’élaboration d’un calendrier précis de l’événement, des titres à inclure, du processus de qualification pour les joueurs », détaille le CIO.

Il invite « les fédérations internationales qui ont déjà lancé une version électronique de leur sport » à s’associer à la future compétition.

Conscient des polémiques qui entourent la montée en puissance sportive du royaume du Golfe, soupçonné par ses détracteurs de chercher à détourner l’attention internationale de ses violations des droits humains, Thomas Bach a assuré avoir veillé « à ce que les valeurs olympiques soient respectées » par ce partenariat.

Le CIO insiste notamment sur le « développement rapide » du sport féminin saoudien, les « réformes réglementaires » garantissant une représentation féminine au sein des conseils d’administration de toutes les fédérations sportives, ainsi que l’égalité de rémunération pour les athlètes hommes et femmes sélectionnés en équipe nationale.

Avec AFP

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