Chassée à coup de pieds dans les pays du Sahel, la France obligée de copier les États-Unis en prenant cette décision

La France revoit profondément sa stratégie militaire en Afrique, s’inspirant notoirement des États-Unis, dans un contexte où son influence traditionnelle a pâli face à des revers majeurs.

Ces dernières années, Paris a été contraint de se retirer de plusieurs pays africains tels que le Mali, le Burkina Faso et le Niger, suite à des coups d’État qui ont conduit à une montée en puissance des sentiments anti-politiques françaises.

Cette reconfiguration intervient également dans un paysage où la Russie, par le biais de ses groupes de sécurité privés et de ses accords diplomatiques, a renforcé sa présence dans les zones précédemment sous influence française.

L’évolution de la présence militaire française sur le continent est marquée par la création d’un commandement pour l’Afrique, officialisée par le journal officiel le 26 juin.

 Le général de brigade Pascal Ianni prendra les rênes de ce nouveau commandement dès le 1er août.

 Cette structure reflète un changement notable dans l’approche française, similaire à ce que les États-Unis ont instauré il y a des années avec l’Africom.

Ce commandement vise non seulement à centraliser et optimiser les opérations sur le continent mais aussi à adapter la présence française aux nouveaux défis stratégiques et sécuritaires.

Les détails du plan de réorganisation militaire révèlent une réduction significative des troupes.

 La France envisage de maintenir environ 600 militaires répartis entre le Gabon, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Tchad, une diminution drastique par rapport aux milliers de soldats déployés auparavant dans des opérations telles que « Barkhane ».

Cette nouvelle stratégie implique des partenariats « rénovés » et plus discrets, visant à une présence ponctuelle et ciblée, en fonction des besoins exprimés par les partenaires africains.

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