Les dirigeants du football malien ont décidé de limoger le sélectionneur de leur équipe nationale, Éric Chelle. Critiqué par la presse sportive malienne à la suite des deux derniers matchs des qualifications pour la Coupe du monde 2006, le technicien franco-malien n’a pas vu ses employeurs lui maintenir encore leur confiance.
Ce jeudi 13 juin 2024, la Fédération Malienne de Football a décidé de rompre le contrat liant Eric Chelle à l’équipe nationale.
Nommé en 2021 en remplacement de Mohamed Magassouba, il n’aura finalement pas fait plus de 3 ans à la tête des Aigles du Mali. Le renvoi du technicien malien ne fait cependant pas l’unanimité au sein du public sportif du pays.
Nombreux sont ceux qui déplorent le fait qu’on ne laisse pas du temps aux entraîneurs de développer leur idée de jeu à la tête de la sélection malienne. De plus, Éric Chelle a été le premier entraîneur à qualifier le Mali pour les quarts de finale d’une Coupe d’Afrique des nations depuis 11 ans.
Durant son parcours à la tête des Aigles, il a eu à disputer 21 matchs pour 13 victoires, 5 nuls et 3 défaites. Un bilan qui n’est pas aussi catastrophique qu’on pouvait le penser. De quoi faire rougir un internaute qui étale le palmarès inquiétant de l’équipe nationale du Mali en matière de temps laissé aux entraîneurs pour travailler.
« Rien que de 1990 à ce jour, 23 sélectionneurs se sont succédé dans la tanière des Aigles du Mali. 11 étaient Français, un Italien et un Nigérian. Le reste, des Maliens. Seul Jean François Jodar a survécu trois ans d’affilé parmi les étrangers.
Mohamed Magassouba a fait deux ans d’intérim et trois ans de titulaire. Aucun d’entre eux n’a survécu à des critiques sévères, acerbes et frustrations de la part des ‘journalistes et animateurs’, du monde footballistique. Certains sont chassés au bout de quelques mois de travail seulement.
Le public sportif malien est impatient, désorganisé, avare et des fois, mesquin. Il ne veut rien construire et veut être dans le haut niveau sans effort. Presque, les 23 millions de Maliens sont tous des experts sportifs, surtout en football (des Aigles A).
La Fémafoot est une boîte à ‘amateurs chevronnés’ tellement ils ont la phobie du professionnalisme. Ils ne sont remplis que de vœux, mais jamais d’ambition sérieuse. Même une sélection des ‘légendes du monde’ au Mali, ne fera pas le miracle que voudraient les Maliens dans ces conditions.
Les Maliens désirent élever le chiot, lui réclamer du gibier le même jour et n’hésitent pas à jeter le bébé avec l’eau du bain. Éternels insatisfaits et pour un recommencement sans fin », a déclaré l’internaute dénommé Papa Niambele.
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