C’est une invitation de marque qui illustre les nouvelles ambitions africaines de Rome. Pour l’édition 2024 du G7 qu’elle présidera, l’Italie entend convier une brochette de dirigeants africains de poids à rejoindre le cercle très fermé des grandes puissances économiques.
Une ouverture inédite qui tranche avec les rites feutrés du club des pays riches. Mais qui s’inscrit en pleine cohérence avec la diplomatie du gouvernement Meloni, lequel a fait de l’Afrique son cheval de bataille.
Une place de choix au G7 pour certains présidents africains
Selon les informations fournies par Reuters, les présidents égyptien, algérien, tunisien et kényan devraient ainsi avoir l’insigne honneur de prendre part aux discussions du G7, aux côtés de l’Union africaine.
Une véritable place de choix pour quelques poids lourds du continent.
Renouant avec l’héritage d’Enrico Mattei, figure tutélaire de la politique énergétique italienne dans les années 50, la Péninsule semble déterminée à tisser des liens indéfectibles avec le voisin africain.
En témoigne le « Plan Mattei » dévoilé en janvier dernier, un généreux programme d’investissements de près de 6 milliards de dollars.
Plaque tournante des relations Europe-Afrique
Sécuriser l’approvisionnement énergétique européen, créer des débouchés pour les entreprises transalpines, mais aussi donner un coup d’accélérateur au développement africain.
Les points précités sont les objectifs multiples de cette nouvelle offensive diplomatique et économique italienne.
En ouvrant grand la porte du G7 à quelques partenaires africains triés sur le volet, Rome démontre une volonté inébranlable.
Celle de se positionner en plaque tournante incontournable des relations entre les deux continents voisins. Un message très politique pour une seule invitation de circonstance.
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